Leanna E. Valentine

Je m’appelle Leanna Emeline Valentine et suis née un douze Décembre 1959 en Irlande du Nord, dans une petite ville près du Lac Neagh. J’ai passé toute mon enfance dans une maison remplie d’amour. Cependant, mes parents étaient tout de même peu présents... Chacun étant absorbé par son propre travail, ils passaient plus de temps au Ministère qu’avec leur unique fille. Alors, pour combler ce vide, je me suis rapidement mis à tenir un journal intime dans lequel, d’ailleurs, j’écris toujours. Petite, seuls des dessins étranges reflétaient mes pensées, mes émotions. Aujourd’hui, chaque soir, j’écris, au minimum, une page entière, décrivant précisément tout ce qui c’est passé dans ma journée, pour garder une trace de ma vie. Sans ça, je ne peux m’endormir.
Pour en revenir à mon enfance, je n’ai pas eu beaucoup d’amis durant cette période. Là où j’habitais, très peu d’enfants venaient. De plus, mes parents avaient peur que je ne dévoile mes pouvoirs… Alors je restais, la plupart du temps, près du Lac. Puis, un fameux jour, j’avais décidé de me baigner. La chaleur était devenue insupportable et ayant même du mal à respirer. Alors, âgée d’une dizaine d’années, j’avais mis un pied dans l’eau… Sans savoir que je ne toucherai pas immédiatement le fond du bassin, je m’étais finalement quasiment jetée dans la source. Lorsque je m’étais rendue compte que je ne pouvais pas remonter, je m’étais mise à paniquée. Ne sachant quoi faire, j’essayais d’appeler à l’aide. Seulement, l’eau entra dans mes poumons sans qu’un mot ne s’échappe de ma gorge. Quelques secondes, et mes paupières se fermaient alors que je cessais de me débattre.
Le lendemain, je m’étais réveillée dans mon lit, ma mère à mon chevet. Le visage cerné et le regard grisé, elle m’avait alors serré dans ses bras du plus fort que mon frêle corps lui permettait. Me couvrant de tendres baisers, elle m’avait alors demandé de la pardonner. M’avait assurée qu’elle serait, à présent, beaucoup plus présente pour moi et qu’elle serait la meilleure mère qu’un enfant puisse avoir.
Malheureusement, le sort en décida autrement. Lors de ma première année à Poudlard, où je fus admise à Gryffondor, des mangemorts assiégèrent ma maison, voulant se venger de la femme qui avait tué l’un des leur. Elle répliqua donc, ne souhaitant pour rien au monde que tout son foyer, si cher à son cœur, soit détruit. Finalement, après un long combat acharné, alors que mon père se chargeait d’une mission, Alysson Blackdawn mourut. La bâtisse fut brulée par les disciples du mage noir et rien n’y survit… Même pas mes précédents journaux intimes. Évidemment, la nouvelle m’atteignit comme un coup de poing. Depuis, je suis un peu plus solitaire, voire renfermée. Je ne parle que très peu à mon père qui fait de même, se concentrant sur sa fonction d’Auror.
Toutefois, étrangement, je suis assez attirée par la Magie Noire. Elle me fascine, bien que je la haïsse pour ce qu’elle a fait à ma mère et, parfois, je me surprends à feuilleter des livres traitant du sujet.
Mais, après tout…

Beaucoup me disent que je suis incroyablement timide. Mais ce n’est pas réellement vrai : Il me suffit de parler plusieurs heures avec une même personne pour me sentir à l’aise ! Je suis courageuse, bien que je ne le montre pas souvent. La confiance m’est indispensable pour pouvoir devenir réellement l’amie de quelqu’un. Toujours à l’écoute, je fais une très bonne confidente et conseillère. Je n’aime pas la violence, ni la vulgarité. Le désordre m’est insupportable. Je suis très studieuse et donne le meilleur de moi dans tout ce que j’entreprends. J’ai la fâcheuse manie de rire pour un rien, même si la situation dans laquelle je me trouve est grave. De plus, j’ai un humour peu commun, presque imbécile tant mes blagues sont idiotes. Je suis également très câline envers les personnes que j’affectionne particulièrement. Je suis probablement agaçante lorsque je me mets à parler d’Histoire de la Magie et ennuyante lorsque je me lance dans des explications farfelues sur le pourquoi du comment. Je n’aime pas la magie noire, je la trouve abjecte… pourtant, parfois, elle me fascine étrangement.

Je suis plutôt petite, dans les un mètre cinquante-huit, je dirais, ce qui me vaut de nombreuses remarques de mes camarades. Fine, j’ai de longs cheveux bruns que je laisse souvent cascader sur mes épaules, et que je touche près de cent fois dans la journée pour ne jamais avoir la même coiffure. J’ai de grands yeux bleus turquoise et une bouche idéalement dessinée. Ma peau est claire, ce qui permet de voir rapidement quand je rougis. Ce que je fais assez souvent, d’ailleurs. Un seul petit, minuscule compliment et mes joues virent à l’écarlate, couleur qui va même se trouver ensuite sur mon cou. J’ai de longues mains avec des doigts fins et des ongles quasiment toujours rongés... Je ne mets jamais de vernis et me maquille le moins possible. Niveau habits, je me vêtis d’un peu de tout. Néanmoins, j’aime beaucoup porter des pulls à col-roulé, blancs pour la plupart, et un jean.